Par Ellen G. White

Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Matthieu 4 :24.

Le Christ vécut dans le renoncement constant. Il ne confina pas son œuvre à un certain lieu ou à un certain temps. Elle s’étendait aussi loin que son amour et sa sympathie pour les âmes en faveur desquelles il allait bientôt donner sa vie. Sa compassion était sans limite. Il mena à bien son ministère de guérison sur une telle échelle qu’aucun bâtiment en Palestine n’était assez vaste pour abriter les foules qui se pressaient autour de lui. Dans chaque ville ou village qu’il traversait, il avait son hôpital. Au flanc des collines de Galilée, dans les grands centres de passage, au bord de l’eau, dans les synagogues, partout où se trouvaient des cœurs prêts à entendre son message, Jésus guérissait les malades et les guidait vers leur Père céleste. Le soir, après les heures de travail, il parlait à ceux qui, au cours de la journée, devaient gagner la subsistance de leur famille.

Si nous pouvions comprendre avec quel zèle Jésus se dépensait pour ensemencer le monde de la graine de l’Evangile, nous ... travaillerions infatigablement pour distribuer le pain de vie aux âmes qui périssent....

Laissez-vous gagner par l’esprit du grand Maître-Ouvrier. Apprenez de l’Ami des pécheurs comment travailler pour les âmes malades de péché. Son cœur était toujours touché par les malheurs des hommes. Pourquoi sommes-nous si froids et si indifférents ? Pourquoi nos cœurs sont-ils si peu impressionnables? Le Christ s’est placé sur l’autel du service en sacrifice vivant. Pourquoi sommes-nous si peu désireux de nous lancer nous-mêmes dans l’œuvre à laquelle il consacra sa vie? Il faut travailler à la guérison de cette terrible indifférence qui nous domine. Inclinons la tête dans l’humiliation en constatant le peu que nous avons fait pour semer les graines de la vérité. Quand nous serons convertis, notre désir de confort et d’élégance changera. Le Christ soumit strictement ses désirs et ses souhaits à sa mission — la mission qui portait le sceau du ciel. Il subordonna tout à la grande œuvre qu’il était venu accomplir en ce monde en faveur de la race déchue. Quand il était encore tout jeune, sa mère le trouva à l’école des rabbins et lui demanda : “Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.” Et Jésus répondit : “Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père?” Luc 2 :48, 49. — Manuscrit 147, 1902, p.1 (12 novembre 1902), “Un appel à davantage d’efforts”.

Tiré de Levez vos Yeux en Haut page 339.